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Noëlla ROUGET dit née PEAUDEAU

Enseignante, Résistante, Déportée au camp de Ravensbrück

° 25/12/1919 à Saumur
+ 22/11/2000 à Genève

Texte issu de Wikipédia Lorsque la France est envahie en 1940, Noëlla Rouget est institutrice au même pensionnat Saint-Laud. Le 18 juin, elle n’entend pas l’appel du général de Gaulle, mais en a assez vite connaissance lorsqu’elle reçoit, au hasard d’une promenade, un tract qui le reproduit. Elle ne supporte pas l’ordre nouveau qui s’installe à Angers, occupée par les Allemands depuis le 19 juin 1940, et elle demande ce qu'elle peut faire au jeune homme qui lui donne ce tract, face à cette Occupation. « M’aider », lui répond le jeune étudiant. Noëlla Rouget se met donc à distribuer des tracts à son tour, puis à les dactylographier et à les reproduire, à distribuer aussi des journaux clandestins ; toujours à l’insu de ses parents. Elle devient ensuite agent de liaison, transportant valises ou autres serviettes dont elle ignore le contenu. Elle apprit plus tard, en prison, que l’une de ces valises, au moins, contenait des armes. Son premier contact, unique au départ, a pour surnom Marcel, en réalité René Brossard, qui mourut sous la torture le 23 octobre 1943. En fait, Noëlla est entrée dans le réseau Honneur et Patrie, d’obédience gaulliste, constitué au début de 1941 autour de Victor Chatenay, réseau très actif à Angers, où il a compté quelque 150 membres, dont 25 % de femmes. Noëlla Rouget fit aussi partie du réseau anglais Buckmaster Alexandre Privet, « depuis juin 1942 jusqu'à la date de son arrestation », selon un certificat établi le 21 août 1945, par le capitaine F.W. Hazeldine6. Noëlla Rouget n'est pas la seule à faire ainsi partie de deux réseaux : Henri Dutertre, Georges Gautier ou encore Boris et Marguerite Tourgueneff sont également membres d'Honneur et Patrie et de Buckmaster Alexandre Privet. Dans le cadre de ses activités clandestines, elle rencontre Adrien Tigeot, un jeune instituteur stagiaire, sorti de l’École normale, lui aussi empêché d’entamer des études (en ethnologie, pour ce qui le concerne) et qui avait pris ce poste à l’école de Corzé pour échapper au STO. Né le 29 mai 1923, il est plutôt d’obédience communiste ; Noëlla et Adrien décident de se fiancer, les bans sont publiés, mais ils sont alors tous deux arrêtés, en juin 1943, Adrien le 7, Noëlla le 23. Tous deux seront emprisonnés au Pré-Pigeon, la prison d’Angers. Adrien Tigeot, après une parodie de procès, est fusillé le 13 décembre 1943, à Belle-Beille, avec six autres camarades. Les condamnés sont autorisés à écrire une lettre à leurs proches. Après la guerre, Noëlla Rouget trouva cette lettre dans laquelle Adrien lui demandait « de vivre, de l’oublier et d’aimer »

 

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