Jeudi 28 mars 2024 : St Gontran | Sant Evemer | nonidi 9 germinal an CCXXXII : Aulne (m)

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St Gontran (28 mars)

La vie de ce deuxième fils de Clotaire 1er, qui naît en 525, apparaît comme un imbroglio d?affaires de famille, donc politiques. A la mort de son père, il hérite de la Bourgogne, part du royaume partagé entre lui et ses trois frères... qu'il verra mourrir l'un après l'autre. Marié trois fois, il perd trois enfants en bas âge et, sans héritier, adopte un neveu. Ce ?bon roi?, comme l'appelle Grégoire de Tours, est tout de suite reconnu comme saint et confesseur en raison de son grand souci de l'Eglise et reçoit un véritable culte. Il déclare valables les testaments de ses frères léguant des terres à des monastères, fait respecter les règles d'élection des évêques, toujours contournées, donne le domaine de Luxeuil à Colomban, accueille les poursuivis, fait grâce à des officiers vaincus. Ses fondations à Autun, Dijon, Chalon et Mâcon sont reconnues ?magnifiques?. Après avoir délivré la Maurienne des Lombards, il fait construire dans cet évêché une église pour y recevoir les reliques de saint Jean-Baptiste, apportées d'Alexandrie par sainte Thècle. Quand son royaume est atteint par le ?feu de saint Antoine?, une épidémie de dysenterie, il soigne les malades et prie des nuit entières pour obtenir leur guérison. Il meurt en 592. On l'enterre à Chalon-sur-Saône, qui a remplacé Orléans comme capitale de son royaume.

Saint Gontran fonda des églises et des monastères, dont Baumes-les-Dames, dans le Doubs, Saint-Marcel de Chalon-sur-Saône où il fut inhumé après sa mort en 592. Il aida saint Colomban à créer le monastère de Luxeuil. Il créa un évêché à Saint-Jean-de-Maurienne, aboli en 1801, rétabli en 1825.

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