Une deuxième statistique intéressante, obtenue en extrayant de http://les.guillotines.free.fr les personnes comportant les mentions "Vendée" et "brigand", extraction d'autant plus intéressante qu'elle ne se limite pas aux jugements prononcés en Loire-Atlantique et à la seule virée de galerne, et là encore, il semble bien se confirmer que ce qui a été baptisé "Guerre de Vendée" aurait dû s'appeler "Guerre des Mauges" voire "Guerre d'Anjou" pour ne pas léser le Layon.
Il est vrai aussi que le département cité est parfois bien fantaisiste par rapport à la commune d'origine, mais on peut penser qu'il y a des compensations d'un département à l'autre, même si le poids de Nantes est probablement surévalué.
Les Bleus
Mathurin Renard |
Dominique Rapion Annick Larousse |
Extrait du livre (page 102-103) de Alain RACINEUX : Les Brigands du Roi 1793-1795 - Chouannerie en Haute-Bretagne et Bas-Anjou (1985).
La Garde Nationale de Riaillé (district d'Ancenis) manifestait en 1794 un certain zèle dans la chasse aux chouans. Un dimanche matin, elle surprit à Pannecé deux rescapés de l'armée vendéenne, MM. PARDESSUS et DROUAUD, qui se reposaient dans une ferme. Ils furent aussitôt fusillés sans jugement. Les chouans, affectés par la perte de ces deux jeunes gens, décidèrent de tirer vengeance de cet assassinat. Une expédition fut organisée et, le samedi 7 juin 1794, avant le lever du jour, les chouans en grand nombre investirent le bourg de Riaillé, y surprenant totalement la garde nationale qui, au cours d'un combat désavantageux livré dans l'obscurité, perdit beaucoup d'hommes. Le registre d'état cvil de Riaillé mentionne une liste de 27 victimes "Bleues" dans cette affaire. Voir aussi sur le sujet le site de Noël Bouvet (voir ci-dessous). |
Bertrand Roul | Michel Potier | Bertrand Roul a été le premier maire du Petit-Auverné et il est resté à la tête de la mairie jusqu'à sa mort. La déclaration de son décès a été reçue en mairie par Louis Dupré qui fut son successeur mais qui signe l'acte en tant qu'adjoint. Il semble avoir pris une part active au comité révolutionnaire de la commune du Petit-Auverné. Ce comité est assez virulent et on relève dans l'ouvrage de Alain Racineux: "Le Pays de Châteaubriant et la Révolution", page 131... "Le commandant Picquet, chef du 1er bataillon de la Seine-Inférieure, essaie de sauver le jeune Meslin, âgé de 18 ans, en le libérant, mais le comité révolutionnaire du Petit-Auverné le renvoie à Lefeuvre (agent de Carrier) qui le condamne à mort avec l'accord du Général Kléber...." et plus loin, page 133, relatant les circonstances de l'arrestation de Fresnais de Beaumont, il écrit: "....le premier janvier 1794, Fresnais de Beaumont est capturé par un détachement de soldats des Deux-Sèvres, accompagné de cinq habitants du Petit-Auverné. Une douzaine de coups de feu sont tirés sur lui. Fresnais, indemne, s'enfuit. Mais il est rattrapé dans un chemin boueux par un soldat et le maire du Petit-Auverné. Il est en tenue de campagne, avec sabre et pistolets. Il se rend. B. Roul, cordonnier et maire du Petit-Auverné, écrit fièrement au commissaire Lefeuvre: "Nous vous avons envoyé un louveteau, nous vous envoyons le loup"... |
Jean-Louis Harnois | Alain Durand | Décédé le 29/3/1795 en mer à bord du vaisseau "Tyrannicide". Décès inscrit au rôle du port de TOULON |
Jacques Letort
fils de Nicolas |
René Trimoreau
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2ème maire de Saint-Mars la Jaille, fusillé le 15/12/1793 à 4 heures du soir par les troupes royalistes sur la place de l'Eglise. |
Les Blancs
Félix du Bois de la Patellière
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Olivier Gousse
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Né le 15 février 1772, il avait, lorsqu'éclata l'insurrection vendéenne contre la Convention (1793) l'âge de 21 ans et travaillait à Nantes chez un armateur. Il put avec son jeune frère Jérome, à peine âgé de 18 ans, parvenir en août 1793 au quartier général de Mr de Charette (...). Les deux jeunes gens se firent rapidement distinguer par le chef vendéen qui les nomma officiers et donna à Félix le commandement de la 1ère compagnie de chasseurs. Quelques temps après, le Gal leur confia une mission pour le Gal de Bonchamps commandant "l'Armée catholique et royale de l'Ouest" dont les troupes maraichines de Charette restaient indépendantes. Les du Bois se firent également remarquer par le Mis de Bonchamps sous les ordres duquel ils firent la désastreuse campagne d'Outre-Loire, avec l'armée royale chassée de la Vendée vers la Bretagne.
Ne pouvant, après l'écrasement final des troupes royalistes, regagner le marais, où l'armée de Charette tenait encore tête contre l'armée de la Convention, les du Bois résolurent de s'engager en Allemagne dans l' "Armée des Princes" formée des bataillons d'émigrés français. Pour ce faire, ils s'engagèrent sous un faux nom au 11è Régiment de Dragons à Saverne d'où ils voulaient déserter et tenter de franchir la frontière allemande. (...) ils furent dénoncés, arrêtés et conduits à Paris à la prison de la Conciergerie où ils passèrent l'hiver de 1793 à 1794, (...). Le tribunal, bien que l'accusateur public fut Fouquier-Tinville, se montra indulgent, et eut pitié de l'extrême jeunesse des inculpés qui furent seulement condamnés à réintégrer leurs unités où ils furent réincorporés de force. Félix et Jérome (...) purent enfin s'enfuir (...) et arrivèrent à rentrer en Vendée où Charette (...) venait de reprendre les armes au sud de la Loire. Il fut alors (1795) malgré son jeune âge (il avait 23 ans) nommé divisionnaire par Charette, ce qui mettait une soixantaine de paroisses sous ses ordres. Il fut à ce moment très grièvement blessé et transporté chez le marquis de Goulaine pour y être soigné par le médecin particulier de Charette, Favreau, que le chef vendéen avait spécialement envoyé auprès du jeune homme (...). A peine remis, Félix du Bois remonta à cheval et à la tête de ses héroïques paysans maraichins, traqués par les colonnes républicaines, partagea l'agonie des derniers débris de l'armée vendéenne. Le 28 décembre 1795, Félix du Bois et le général de Conétus, commandant de la cavalerie de Charette, se trouvaient au château du Clouzeau chez le Mis de Lépinay. Dénoncés, ils furent arrêtés et emmenés avec leur hôte, au bourg de Challans pour y être jugés par un tribunal militaire, hâtivement constitué. Le général de Conétus et M. de Lépinay furent fusillés sur le champ. A demi aveuglé et couvert de blessures, son pitoyable état et sa jeunesse lui sauvèrent une seconde fois la vie. Son exécution fut reportée et il fut emprisonné à la citadelle de Saumur. Un an environ après son arrestation, Félix du Bois (...) obtint un sauf-conduit, et fut rendu à la vie civile, après trois ans de combats héroïques dans l'armée vendéenne (...). La Restauration (...) n'oublia pas cependant ses glorieux états de service qui, par lettres patentes de Louis XVIII du 5 décembre 1817, fut anobli "en sa personne et descendance masculine et féminine" sous le nom de Dubois de la Patellière. Il eut également la croix de Chevalier de St Louis, et celle de l'Ordre du Lys. M.Bonamy |
Martin Potier | Michel Potier | Guillotiné le 16 Floréal An 2 (5/5/1794) à Rennes(35) - Place d'Armes pour chouannerie, et pourtant, il n'a "crié que trois fois Vive le Roi" ! |
François-Marie Leussier frère de Joseph |
Jean-José Leussier | Notaire apostolique et royal, guillotiné comme brigand de la Vendée le 30/04/1793 sur la place du Village de Châteaubriand |
Nicolas Coiscault | Monique Tyvaert | Capitaine de la compagnie royale de la Paroisse de Saint-Mars la Jaille. Né en 1772 à Saint-Sulpice des Landes, il a survécu à la Révolution puisque présent à la naissance de son petit-fils en 1831. Vraisemblablement présent lors des événements de Riaillé. |
François Palussière | Mikaelle Dournel | Originaire de Botz-en-Mauges (49). Il prend les armes comme simple soldat vendéen du 12 mars au 18 octobre, il passe outre-Loire où il continue de se battre. Tué à la bataille du Mans. |
René Allemand fils de René et Jeanne Gourdon |
Dominique Godard | Maçon à La Poitevinière. Fils de René ALLEMAND, maçon, et de Jeanne GOURDON. Né le 18/10/1758 au soir, à La Poitevinière. Marié avec Jeanne BOUSSION. Remarié le 8/6/1797 avec Marie Louise FROGER, veuve de Pierre COURBET (aubergiste, maire de La Poitevinière, qui organisa la réunion des 34 maires, le 30 avril 1792). Mort le13/11/1826 à 2h au bourg la Poitevinière En 1827, sa veuve Marie Louise FROGER, fileuse à La Poitevinière, infirme d'une jambe, déposa une demande de pension. René ALLEMAND, ancien soldat blessé, touchait une pension de 50 francs depuis 1818. Dans la liste des personnes proposées pour un secours en 1817, on retrouve René ALLEMAND, maçon, brave soldat en 1793, indigent. |
René Mondain | Fabrice Ferrand | Né en 1755, mort en septembre 1793 à la Chapelle du Genêt, militaire sous Louis XVI, fut un des premiers à prendre les armes à La Chapelle du Genêt, nommé capitaine de cavalerie, il fit la première campagne avec ce grade (source : demande de pension du 15.04.1824 de son fils François). |
Jean Plard | Fabrice Ferrand | Maire d'Andrezé, capitaine de paroisse. |
Pierre Maillet | Fabrice Ferrand | Domicilié à Latour-Landry, département de Mayenne et Loire, condamné à mort comme brigand de la Vendée, le 17 frimaire an 2, par la commission militaire de Doué. (Fait prisonnier à Savenay) |
François Martineau | Fabrice Ferrand | Domicilié à Latour-Landry département de Mayenne et Loire, condamné à mort comme brigand de la Vendée, le 9 nivôse an 2, par la commission militaire Nantes. (Fait prisonnier à Savenay) |
Jacques Godin | Fabrice Ferrand | Domicilié à Bouay, département de Mayenne et Loire, condamné à mort le 15 nivôse an 2, par la commission militaire séante à Nantes, comme brigand de la Vendée. (Fait prisonnier à Savenay) |
Etienne Fourmy
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Xavier Gardin
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Domicilié à la Ronsière (Rouxière), département de la Loire Inférieure, condamné à mort le 30 nivôse an 2, par la commission militaire séante à Nantes, comme brigand de la Vendée. (Fait prisonnier à Savenay) |
Pierre et Julien (frère) Voisine
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Sandrine Jourdon
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VOLSINS Julien, domicilié à la Ronsière, département de la Loire inférieure, condamné à mort comme brigand de la Vendée, le 30 nivôse an 2, par la commission militaire de Nantes. VOISINS Pierre, domicilié à la Ronsière, département de la Loire inférieure, condamné à mort comme brigand de la Vendée, le 30 nivôse an 2, par la commission militaire séante à Nantes. (Faits prisonniers à Savenay) |
René Moreau | Fabrice Ferrand | Né vers 1750 aux Aubiers, compagnon d'armes de la Rochejacquelin Décédé en 1822. |
AndréPiveteau | Philippe Richard |
"Officier vendéen" |
Les Victimes
François Gazeau | Dominique Rapion Michel Potier |
Extrait de la "Liste des décès formée en exécution de la loi du 2 Floréal an troisième de la république qui détermine un mode pour suppléer aux registres de l'Etat-Civil détruits ou perdus pendant la Révolution" A comparu Renée Joliveaud épouse de François Gazeau laboureur à bras demeurant à la Haye-Chapeau laquelle a déclaré que le dit François Gazeau étant à son travail dans un de ses champs fut rencontré par la troupe républicaine qui le fusilla le six novembre 1795 laquelle déclaration elle a dit être sincère. Ont comparu Jean Roux, René Simon, Guillaume Lambert et Michel Verger voisins du défunt ont déclaré l'avoir vu mort et décédé dans son dit champ lesquels ont déclaré ne savoir signer. signé Juston L. Coué Terrien. Cette déclaration n'a pas reçu d 'opposition. |
Jacques et Mathurin Bauland fils de Jean Bauland |
René Boiteau | Jacques Bauland, sergier-foulonnier, au moulin de la Pille du Beuchet, a été assassiné, le 9 thermidor de l'an deux. Ce jour-là, sur les six heures du soir, douze à quinze jeunes gens arrivèrent à sa porte, se saisirent de lui, l'entrainèrent dans sa maison où se trouvait également son frère Mathurin. Ils frappèrent les deux frères à coups de sabre et de baïonnette, et, cela devant sa femme Michèle. Cet assassinat semble avoir été perpétré par des "brigands". A cette époque, on appelait "brigands", les Chouans, à ne pas confondre avec les "insurgés" nom que l'on donnait aux Vendéens. Le 9 thermidor est justement le jour où Robespierre a été mis en minorité à la Convention. |
René Allemand | Dominique Godard | maçon Fils de Jacques ALLEMAND et d'Elisabeth BRAULT. Né vers 1729. Marié le 10/11/1750 à La Poitevinière avec Jeanne GOURDON. Enfants: Jean ALLEMAND, né le 10/5/1753, épouse Marie JAUNAU. Marie Jeanne ALLEMAND, née le 22/12/1751 Jeanne ALLEMAND, née le 30/1/1755 René ALLEMAND, né le 19/10/1758, épouse Jeanne BOUSSION, puis Marie Louise FROGER. Mort le 20 ou 21/1/1794, fusillé au champ des martyrs, à Avrillé. |
Julien Juteau | Dominique Godard | "a comparu Julien JUTEAU cultivateur à la Mondaire, déclare que Julien JUTEAU son père âgé de 66 ans époux d'Anne PERRIN (?) fut tué par les chouans le 29 juillet 1795 à la varenne " Art 56. Note: la Varenne est située sur Mésanger. |
Jean Juteau frère de Julien |
Dominique Godard | Dans "Histoire de Mésanger" (tome II) de Gilbert CHERON (1996) qui décrit les villages de Mésanger et leurs occupants, on trouve p 5: -AUVINIERE (...) L'Histoire de cette métairie fut tragiquement marquée au cours de la Révolution. Outre les sanglants combats qui se déroulèrent sur ses terres en 1794, entre Chouans et Bleus à la côte des Bimboires, le métayer Jean JUTEAU, en proie à la vindicte des Chouans, fut exécuté non loin de la métairie au soir du 3 octobre 1794. |
Jean Bonnier | Laurent Rousselle | Du dit jour 16 pluviose an 3 de la république, Julien RAIMBAUD (signe) majeur laboureur au Champétienne lequel accompagné de Pierre ALLEIN majeur laboureur et de Jean BOURDAUD aussi majeur laboureur demeurant au dit village de L’Asnais les tous commune de St-Vincent-des-Landes a déclaré à moi Simon François CHATELLIER (signe) officier public de la dite commune de St-Vincent, que Jean BONNIER son beau-frère âgé de 39 ans, dans son vivant laboureur habitant du susdit village de l'Anais dite commune de St-Vincent fut attaqué dans la nuit du six au sept du courant par la horde scélérate des chouans dévastateurs de nos campagnes qui enfoncèrent les portes de sa maison, et ensuite voulant les éviter en fuyant dans son grenier, ils le tirèrent d’un coup de pistolet qui l’atteignit dans le bas ventre dont il est mort, d’après cette déclaration que le dit Julien RAIMBAUD et les témoins sus dénommés ont certifié conforme à la vérité, j’ai rédigé le présent acte que Julien RAIMBAUD frère de la RAIMBAUD femme du dit Jean BONNIER a signé avec moi, Pierre ALLEIN son cousin germain et Jean BOURDAUD son voisin m’ayant déclaré ne le savoir faire, fait et arrêté dans la salle de l’administration du district de Châteaubriant ces jour mois et an que devant. * Extrait du rapport de la commune de St-Vincent-des-Landes : Dans la nuit du 4 au 5 (pluviose an 3), les brigands au nombre de sept sont allés chez le citoyen Michel RICOU au village de la Serfinay, ils ont cassé les vitres de la croisée, pillé son linge et après quelques argent qu'il avait, ils ont demandé des armes et de la poudre avec les plus vives instances. Ne sont sortis que vers le point du jour en annonçant qu'ils reviendraient pour avoir de l'argent, ils ont dans la même nuit assassiné le citoyen Jean BONNIER du village de Lannay et maltraité sa femme. |
Pierre Brossaud | Catherine Saurel | 1794 le 4 avril Décès de Pierre BROSSAUD (92) tué en la commune de la Haye Fouassière, 32 ans, cultivateur aux Croix, époux de Marie Maillard |
Pierre Pinguet | Alain Bazot | Pierre Pinguet vivant à Angers c'est fait massacré (sic) par des brigands alors qu'il faisait les vendanges à Denée (pas très loin d'Angers et des Ponts-de-Cé) avec d'autres personnes (dont certaines furent aussi attaquées et tuées) en vendémiaire an 3 (octobre 1794). C'était pour voler leur cheveaux semble-t-il. Une des témoins dit qu'ils étaient vêtus de bleu, les prenant d'abord pour des républicains, "voyant d'autres hommes à pied, elle fut détrompée"... |
Françoise Lantier veuve Mondain François Mondain |
Fabrice Ferrand | On sait que le 18 avril 1794 jour du vendredi Saint, une tuerie eut lieu dans le bourg de la Chapelle (du Genêt). Au nombre des treize personnes massacrées ce jour là figurait Jeanne Lantier veuve Mondain, 36 ans, et quatre de ses cinq enfants. L'enfant qui survécut au carnage était François Mondain (soza 122). Agé alors de 19 mois il reçut 13 coups de baïonnettes entre les bras de sa mère. Le registre clandestin de la paroisse confirme ce massacre. Dans son sermon du 28.12.1794 l'abbé Marchais parle du massacre du 18 avril. Cf François Lebrun, Parole de Dieu et Révolution. Les sermons d'un curé angevin avant et pendant la guerre de Vendée, Paris, Imago, 1979. |
Antoine Peltier | Fabrice Ferrand | Né en 1747 aux Aubiers, mort du temps des guerres de Vendée (acte de mariage de son fils) |
Pierre Cassard | Philippe Richard | Marguillier en charge des Vallées (Basse Goulaine). Il a son acte de décès daté du 10 germinal an XI, cet acte signale qu'il fut "tué auprès de sa demeure par la colonne qui est passée par là", le 21 septembre 1793, soit une dizaine d'année auparavant ! |
Les témoins
Jean-François Parmentier Avocat |
Marie-Claire Touchet | Récit retrouvé dans les archives familiales: Le 13 février 1791, entre midi et treize heures, le citoyen Crepina qui accompagnait le sieur Bertrand, cavalier de la maréchaussée, venait trouver le maire de Vannes et lui rendait compte de l'incident qui venait de lui arriver. Il se rendait à Vannes escorté, lorsqu'à une lieue de la ville, il tomba sur un grand nombre d'hommes de la campagne armé de fusils, de lances, de bâtons ou de fourches; les dits, couchant de force le postillon forçaient la voiture à marcher au pas et ce n'était qu'un peu plus loin, à l'arrivée d'une deuxième bande de 60 individus, qu'il obtenait de celui se donnant les allures de chef, l'autorisation de continuer sa route. Le maire ne parut pas surpris; il s'attendait depuis quelque temps déjà à de pareilles manifestations tumultueuses que préparaient les réunions de Sainte-Anne d'Auray du 5 et 7 avril du même mois. Il se rendit à la mairie où il trouva réunis les officiers municipaux mis déjà au courant de l'histoire par la rumeur publique. Il y eut un semblant de délibérations; on fit appel à 24 tambours du détachement de Walsch qui battit la générale; une demi-heure après, tous les chefs de ligne et de corps nationaux présens à Vannes se trouvaient à l'Hôtel de Ville: cavaliers de la Maréchaussée; le 16ème régiment irlandais du 15ème de valsch; un escadron de dragons; un détachement du 15ème des jeunes volontaires nationaux..... |
L'Abbé Mathurin Souffrand
Prêtre réfractaire à Maumusson Frère de Marie Souffrand |
Laurent Guibert | Né en 1755 à Maumusson et ordonné prêtre en 1780, il est nommé vicaire de Maumusson, favorable à la Révolution à ses débuts, il est même nommé maire en 1790 mais refuse de prêter serment. Il exerça dès lors son ministère dans la clandestinité jusqu'en 1799. En 1817, il est à nouveau recherché pour avoir désapprouvé le régime de Louis XVIII, le trouvant trop favorable aux républicains, gracié, il devient par la suite aumonier de la Garde nationale d'Ancenis. Décédé en 1828 dans son presbytère après 48 années de ministère. |
Ressources
http://ldenecheau.free.fr | La Poitevinière au temps des guerres de Vendée de Lionel Dénécheau. Les informations concernant les Allemand en sont issues. |
http://les.guillotines.free.fr http://perso.wanadoo.fr/mazery/CONDAMNES/cond.htm |
Les guillotinés de la Révolution Française. Deux mines d'or |
http://gvendee.free.fr/ | Les guerres de Vendée, désolé, je n'ai pas réussi à découvrir l'auteur. |
http://chouannerie.chez-alice.fr/ | Par Noël Bouvet, incontournable pour les événements autour de Riaillé |
http://millerx.free.fr/histoires/ | Par Olivier Gousse, histoires de famille, et notamment les Dubois de la Patellière |